Et voilà, tout a une fin. Nous y passerons tous. C'est triste ou rassurant, à vous de choisir.
Pour François, finis les voyages en voiture décapotable. Et finies toutes ses souffrances.
Pas d’inquiétude, Mesdames, et vous rares Messieurs, je reviendrai bientôt sur les sujets principaux de ce blog. Mais l'article d'un ami, blogueur et blagueur, a réveillé ma mémoire.
Parfois, il en est des héritages comme des cadeaux rituels : premier dessin de la fête des mères, tablier "meilleure cuisinière" pour Noël, etc. Ils encombrent nos placards avec interdiction morale de s'en séparer.
A part une bonne sœur, une rebelle sans doute, beaucoup d’athées dans la famille. Ma grand-mère maternelle a échappé à cette tendance. Elle fut donc ma marraine... très discrète.
Elle a rapporté "ça" d'un de ses voyages :
Elle l'a légué à la 4e de ses filles, la plus athée de la famille, espérant peut-être une conversion :
Mais ma tante Nicole n'en a pas voulu. Heureusement que je n'étais pas encore née, j'aurais pu traîner "ça" depuis longtemps. Mais un jour, ma grand-mère : "Puisque je suis ta marraine, ce sera pour toi." Et bingo ! J'ai gagné "ça" !
Il me semble que c'est Pie XII, devenu Pape en 1939 à 63 ans. En ce temps-là on ne craignait pas un long règne.
Je n'arrive pas à déchiffrer la littérature manuscrite :
- Une question : que feriez-vous de "ça" ?
Il paraît que ce sont des objets qui se brûlent. Un truc de plus à résoudre pour éviter des soucis à mes héritiers !
- Une citation... de mon père : "Depuis les philosophes grecs, rien de nouveau a été dit." J'ai eu droit au Manuel d’Épictète à l'âge de 13 ans. C'était pourtant un cadeau sous le sapin... de Noël !!
- Une conviction : après 6 mois de maladie, je confirme que l'espoir n'est jamais perdu de guérir, de revivre des moments intenses, de l'éclosion des fleurs de printemps à la main tendue d'un amoureux inespéré. Tout est possible quand on garde les yeux et le cœur ouverts.
Belle et bonne chance à vous toutes et tous.