Noires et blanches et rondes
Comme des larmes s'envolent
Mélodie au ciel.
Pom, Haïku, novembre 2011.
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Ce n'est pas la première fois que l'automne me plonge dans les Haikus, douce mélancolie inspiratrice...
Suite à vos commentaires compatissants, chers amis lecteurs, sur mon précédent article, je me sens dans l'obligation de vous narrer la suite heureuse de l'histoire.
- Oui, j'ai appris le solfège... parce que ces petits signes qui dansent sur des lignes me paraissaient aussi jolis que les oiseaux qui volettent autour des fils électriques.
- Oui, j'ai fait partie de deux chorales, celle de l'école puis plus tard une chorale spinalienne du mouvement "A coeur joie" créé par César Geoffray.
- Oui, j'ai eu de la chance de ne pas avoir d'oreille : j'ai échappé aux cours de piano dont mes deux soeurs, mieux loties que moi, ont bénéficié. Chacune une heure par jour de gammes, de répétitions ! Mais pour moi, cela faisait deux heures à entendre "A vous dirais-je maman", puis plus tard La sonate au clair de lune, etc.
Alors sur la seconde croûte du diptyque, qui se voulait un peu plus claire et plus joyeuse - toujours huile et gel de texture sur toile - quelques notes gonflées réussissent à s'envoler
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"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots."
Alfred de Musset, 1810-1857, in Poésie, la Nuit de mai.