Une chevauchée fantastique... pour vous remercier de vos gentils commentaires à l'article précédent et de vos témoignages de sympathie par mails privés. J'avoue que je ne m'y attendais pas.
Cet article se voulait plutôt poétique qu'informatif. Tout au plus voulait-il motiver mon long silence sur ce blog.
Comme Alzheimer, ce diabolique croqueur de cervelle, empêchait ma mère, depuis plusieurs mois, de reconnaître ses propres enfants, j'ai eu le temps de commencer le deuil avant sa disparition effective.
Mais, bien qu'inattendues, vos gentillesses me sont allées droit au coeur et je vous en remercie chaleureusement.
Alors, encore un petit coup d'elle ! C'est le dernier, promis !
En visitant Bayeux, elle a été ébahie par ses tapisseries. Alors elle s'est mise à broder cette tapisserie de plus d'un mètre de long sur 60 cm de haut. Je suppose que ce sont les teintes naturelles remarquables des laines à broder qui l'ont séduite davantage que la scène de guerre !
Pour apprécier la finesse du point de Bayeux, agrandissez l'image ci-dessous par un clic - vous verrez la chaîne et la trame de la pièce de lin qui sert de support à ce point délicat, vous ferez ainsi le rapport avec la dimension du point - Je ne sais pas du tout faire ce point qui me paraît trop compliqué et minutieux ! Même pas envie d'apprendre !
Voici le côté droit :
Une vue d'ensemble de ce champ de bataille, c'est la partie Guerre en Bretagne de la Tapisserie, Harold accompagne Guillaume dans sa guerre bretonne :
L'histoire de cette tapisserie est étonnante, il semblerait que ce soit des moines qui l'aient brodée au XIe siècle ! Chapeau les moines ! Enfin pour ça et vos enluminures... parce que... voeux d'abstinence... quel gâchis !
"Mais tout d'un coup je me suis souvenue que j'avais décidé de construire et non de défaire." Muriel Barbery, in L'élégance du hérisson.