Triptyque, myrtilles, groseilles, framboises, peinture à l'huile, trois toiles de 0,20 sur 0,20 m.
Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante - dédié aux gastronomes parisiens, 1re édition 1826 - Jean Anthelme Brillat-Savarin, extrait :
"La gourmandise ne messied point aux femmes : elle convient à la délicatesse de leurs organes, et leur sert de compensation pour quelques plaisirs dont il faut bien qu'elles se privent, et pour quelques maux auxquels la nature paraît les avoir condamnées.
Rien n'est plus agréable à voir qu'une jolie gourmande sous les armes : sa serviette est avantageusement mise ; une de ses mains est posée sur la table ; l'autre voiture à sa bouche de petits morceaux élégamment coupés, ou l'aile de perdrix qu'il faut mordre ; ses yeux sont brillants, ses lèvres vernissées, sa conversation agréable, tous ses mouvements gracieux ; elle ne manque pas de ce grain de coquetterie que les femmes mettent à tout. Avec tant d'avantages, elle est irrésistible ; et Caton le Censeur lui-même se laisserait émouvoir."
Méditations XI, 58.