11 février 2010
4
11
/02
/février
/2010
00:10
Même gantée, la main trahit. Surprenante main d'homme pour un visage de femme…
Noir et blanc… Contraste et harmonie… Masque et vérité…
Etre l'un et l'autre, et rejoindre ce que l'on est vraiment…
La mâle douceur planquée toute l'année derrière le masque social,
et manifestée, hélas, un seul instant pour carnaval…
"Une main douce conduit l'éléphant avec un
cheveu." Proverbe persan.
Vaste partie de cache-cache, à Venise et ailleurs… à Carnaval, aussi avant et après…
Masques et mascarades dans le seul décor au monde qui autorise la manifestation des désirs secrets, qui offre un sens au rêve d'être un autre… dans une dignité élégante et une décence majestueuse…
Venise s'endort… Venise s'enfonce.
"De quel royal éclat tu brillais, ô Venise !
Au temps où te peignait Paul Véronèse, assise,
Sur un velours d'azur, tenant un sceptre d'or !"
August von Platen, 1796-1835, in Sonnets vénitiens.
Venise, c'est fini. Et dire que c'était la ville de mon premier Carnaval. Venise, c'est fini, et j'espère que j'y retournerai un jour…
Noir et blanc… Contraste et harmonie… Masque et vérité…
Etre l'un et l'autre, et rejoindre ce que l'on est vraiment…
La mâle douceur planquée toute l'année derrière le masque social,
et manifestée, hélas, un seul instant pour carnaval…

Vaste partie de cache-cache, à Venise et ailleurs… à Carnaval, aussi avant et après…
Masques et mascarades dans le seul décor au monde qui autorise la manifestation des désirs secrets, qui offre un sens au rêve d'être un autre… dans une dignité élégante et une décence majestueuse…
Venise s'endort… Venise s'enfonce.

Au temps où te peignait Paul Véronèse, assise,
Sur un velours d'azur, tenant un sceptre d'or !"
August von Platen, 1796-1835, in Sonnets vénitiens.
Venise, c'est fini. Et dire que c'était la ville de mon premier Carnaval. Venise, c'est fini, et j'espère que j'y retournerai un jour…