20 novembre 2009
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18:12
Dans les grandes villes, les cimetières constituent des espaces tranquilles de balades. Et quelques jours après la Toussaint, ce sont de jolis jardins fleuris. Bon,
d'accord, il n'y a qu'une seule espèce de fleurs et c'est un peu monotone ! Mais beaucoup de variétés pour ce chrysanthème, et une vaste gamme de coloris…

Coincé entre une rangée d'arbres et un alignement de pierres…
On y rencontre de jolis témoignages posthumes.
Réflexion faite, finalement, je ne suis pas sûre de vouloir me faire incinérer !
J'aimerais tant avoir au moins une fois le plaisir de lire, sur mon compte, de belles choses comme celles-ci :

Doux à entendre, non ? Alors faute de l'avoir entendu de son vivant… ça fait une belle jambe de ne plus pouvoir le lire quand on s'est endormi définitivement !

Pour ça, c'est râpé, je ne connais pas de Pierrot, et je ne suis pas Colombine ! Dommage, j'aurais tant aimé être la petite femme bien-aimée qu'on n'oublie pas ! Pardon : "qu'on n'oublie jamais" !

Entendre le pas de l'être que l'on aime, comme c'est apaisant, rassurant…
Et savoir qu'on ne l'entendra plus… Brrrrrr !

Tout lasse, tout passe, tout s'efface, eh oui, on trépasse…

Et là, euh… comment faut-il le lire ? Selon le sens de la lecture, le sens du souvenir est différent… "Vous avez été fanées"… ah bon ? !

Aurai-je eu suffisamment de frères et soeurs pour qu'il y en ai au moins un qui m'eût appréciée pour voir un jour fleurir une telle épitaphe…?

On ne peut vivre bien sans compliments mais on peut mourir tranquille sans éloge, non ?

Toutefois, un petit morceau de granit ou un minuscule bout de jardinet pour éviter une douloureuse solitude, ce serait pas mal non ?

Un p'tit ange, couleur d'innocente tendresse, ou une immense vasque de roses rouges, couleur de ferventes promesses…
Et ça, c'est comme on veut, drôle ou pas ! Quand même, un papa avec un petit cochon sur les genoux… !

Allez, sans regret, je préfère être réduite en cendres que devenir nourriture pour les vers de terre… Et si on m'aime, y a qu'à me le dire de mon vivant ! Na !
Eh ! Les amis, ça vous fera moins de frais !

Coincé entre une rangée d'arbres et un alignement de pierres…
On y rencontre de jolis témoignages posthumes.
Réflexion faite, finalement, je ne suis pas sûre de vouloir me faire incinérer !
J'aimerais tant avoir au moins une fois le plaisir de lire, sur mon compte, de belles choses comme celles-ci :

Doux à entendre, non ? Alors faute de l'avoir entendu de son vivant… ça fait une belle jambe de ne plus pouvoir le lire quand on s'est endormi définitivement !

Pour ça, c'est râpé, je ne connais pas de Pierrot, et je ne suis pas Colombine ! Dommage, j'aurais tant aimé être la petite femme bien-aimée qu'on n'oublie pas ! Pardon : "qu'on n'oublie jamais" !

Entendre le pas de l'être que l'on aime, comme c'est apaisant, rassurant…
Et savoir qu'on ne l'entendra plus… Brrrrrr !

Tout lasse, tout passe, tout s'efface, eh oui, on trépasse…

Et là, euh… comment faut-il le lire ? Selon le sens de la lecture, le sens du souvenir est différent… "Vous avez été fanées"… ah bon ? !

Aurai-je eu suffisamment de frères et soeurs pour qu'il y en ai au moins un qui m'eût appréciée pour voir un jour fleurir une telle épitaphe…?

On ne peut vivre bien sans compliments mais on peut mourir tranquille sans éloge, non ?

Toutefois, un petit morceau de granit ou un minuscule bout de jardinet pour éviter une douloureuse solitude, ce serait pas mal non ?

Un p'tit ange, couleur d'innocente tendresse, ou une immense vasque de roses rouges, couleur de ferventes promesses…
Et ça, c'est comme on veut, drôle ou pas ! Quand même, un papa avec un petit cochon sur les genoux… !

Allez, sans regret, je préfère être réduite en cendres que devenir nourriture pour les vers de terre… Et si on m'aime, y a qu'à me le dire de mon vivant ! Na !
Eh ! Les amis, ça vous fera moins de frais !