16 novembre 2009
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21:02
L'arbre dont je vous ai parlé hier, ici, a réellement existé.
L'été, sitelles, mésanges et pics verts jouaient joyeusement dans son feuillage.

Il a résisté à quelques tempêtes et à plusieurs hivers rigoureux.

J'ai assisté, impuissante, à son agonie. Quelques branches furent d'abord attaquées par un champignon sournois et nuisible. Puis le tronc, tordu de douleur, s'est creusé. Et les racines se sont vidées de leur vigueur.
Il avait longtemps résisté aux plus grandes bourrasques, aux plus fortes colères. Il avait jusque là essuyé toutes les tempêtes avec dignité et patience…
Mais une nuit, il fut fatigué de lutter contre la fureur froide du vent, contre les querelles de chaque instant…
Il céda, fatigué, épuisé…

Le tronc devenu spongieux absorbait trop d'humidité…
Comme un être humain trop souvent attaqué, il n'eût plus la force de résister…
Comme un être humain peu à peu asphyxié par l'indifférence, il est parti…

C'était "mon arbre", je l'aimais tant… Il a voulu me suivre, car il savait que je devais partir ailleurs…
Requiem pour la chute d'un arbre, la disparition d'un homme, le départ d'un ami, la fin d'un amour…
Ce n'est que quand l'arbre est tombé qu'on peut voir sa hauteur.
"Ecouter la forêt qui pousse plutôt que l'arbre qui tombe." Friedrich Hegel.
L'été, sitelles, mésanges et pics verts jouaient joyeusement dans son feuillage.

Il a résisté à quelques tempêtes et à plusieurs hivers rigoureux.

J'ai assisté, impuissante, à son agonie. Quelques branches furent d'abord attaquées par un champignon sournois et nuisible. Puis le tronc, tordu de douleur, s'est creusé. Et les racines se sont vidées de leur vigueur.
Il avait longtemps résisté aux plus grandes bourrasques, aux plus fortes colères. Il avait jusque là essuyé toutes les tempêtes avec dignité et patience…
Mais une nuit, il fut fatigué de lutter contre la fureur froide du vent, contre les querelles de chaque instant…
Il céda, fatigué, épuisé…

Le tronc devenu spongieux absorbait trop d'humidité…
Comme un être humain trop souvent attaqué, il n'eût plus la force de résister…
Comme un être humain peu à peu asphyxié par l'indifférence, il est parti…

C'était "mon arbre", je l'aimais tant… Il a voulu me suivre, car il savait que je devais partir ailleurs…
Requiem pour la chute d'un arbre, la disparition d'un homme, le départ d'un ami, la fin d'un amour…
Ce n'est que quand l'arbre est tombé qu'on peut voir sa hauteur.
"Ecouter la forêt qui pousse plutôt que l'arbre qui tombe." Friedrich Hegel.